• Groseille sauvage :

    du francique “krusil” désignant le fruit de la groseille à maquereau dérivé de krus, crêpu (baie crêpue).

    Herbe aux goutteux :

    (aegopode podagraire) nom générique de l’égopode (ombellifères). Signifie chèvre et petit pied en grec. Mauvaise herbe du jardin

    Houblon ou vigne du Nord :

    du moyen néerlandais “hoppe” désignant les cônes de houblon et la bière qu’ils aromatisent. Cette plante demande un sol humide et apprécie la chaleur. Ses tiges volubiles à poils accrochants la retiennent. On trouve quelques pieds dans le marais. Ce sont des oiseaux qui ont apporté les graines.

    Iris d’eau :

    grec : arc en ciel et nom de la messagère des dieux de l’Olympe. La royale “fleur de lys” sur les armoiries... vous connaissez ?

    C’est lui. Voici l’anecdote qui lui valut cet honneur : au VI ème siècle, sa présence au milieu du Rhin indiqua à Clovis un gué par lequel il fit traverser ses hommes, les tirant ainsi des griffes d’une puissante armée de Goths. En reconnaissance, il fit de sa fleur l’emblême de sa victoire et celui-ci fut repris à travers les siècles.

    Iris gigot ou glaïeul puant :

    iris foetidissima. On en trouve dans les clairières du bois du Biez. Il est malodorant au froissement. Ses graines orangeées demeurent longtemps dans des capsules ouvertes .

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  • Consoude :

    du latin consolido consolider par allusion aux vertus médicinales de cette plante, longtemps utilisée pour réduire les fractures.

    Elodée du Canada :

    (élodéa) cette plante a une tige fragile qui se casse facilement. Chaque morceau peut donne une nouvelle plante. Elle se propage si vite qu’elle peut étouffer les autres végétaux.

    Ficaire ou couille du Pape :

    ancien nom générique de la ficaire du latin ficus= figue, verrue par allusion à la forme des tubercules. Les fleurs apparaissent au printemps.

    Géranium sauvage ou herbe à Robert :

    (géraniacées, famille des Becs de Grues). Ses fleurs sont roses.

    Grande Glycérie :

    (glycéria aquatica) en grec signifie de saveur douce par allusion aux grains comestibles qu’elle contient. Elle possède des épillets allongés et pédonculés, et ses feuilles sont longues et très pointues. Son inflorescence est beaucoup moins dense que celle du roseau, et sa couleur varie du jaune verdâtre au violacé.


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  • Angélique :

    angélica du latin angélus, ange. Elle présente de grandes feuilles duveteuses et de petites grappes de fleurs bleutées ou rose-violet qui retombent. On utilise plutôt l’espèce officinale pour faire des infusions.

    Bardane :

    du latin médiéval “bardana ” antérieurement “dardana” désignant cette plante. Ses fruits, terminés par des petits crochets, s’accrochent aux vêtements.

    Berce commune :

    du germanique “bar”= ours de l’aspect hirsute “mal léché” de cette plante.

    Bryone dioïque :

    bryonia dioïca. Nom générique des bryones (cucurbitacées, famille de la courge). Cette plante grimpante pousse en abondance et a une puissante racine (navet du diable).

    Carex ou laîche :

    (carex riparia) désigne en latin des herbes à feuilles piquantes. En Grec, ce mot signifie couper. La silice qui borde les feuilles du Carex Pendula les rend coupantes comme un rasoir.

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  • En 2000 de nouvelles serres municipales ont été construites dans le périmètre du marais en bordure du Biez. Elles ont remplacé d’anciennes serres situées rue Chapron. L’édification de cet atelier ne fut pas sans difficulté. En effet, il est construit dans une zone inondable sur neuf mètres de tourbe*. Ce nouvel équipement comprend deux chapelles de verre de 500 mètres carrés, d’un hall de production et des locaux nécessaires au personnel. Trente personnes travaillent aux espaces verts. Elles sont chargées par équipe de quatre d’un secteur : quartier, zone industrielle, parc, serres...

     

     

    *

    La tourbe est une substance légèrement spongieuse généralement noirâtre formée par l’accumulation de matières végétales ou herbacées qui meurent successivement et dont les débris s’altèrent et se carbonisent dans l’eau.


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  • ETYMO :

    Carotte

    : du latin carota. La carotte cultivée tire son origine de la carotte sauvage. Elle conservera son aspect primitif , racine longue fine et jaune jusqu’au XVIIème siècle. Les hollandais ont, en effet, créé une variété de couleur orange qui s’est imposée sur le marché à partir de cette date. Sa culture ne s’est néanmoins intensifiée qu’à partir du Premier Empire.

    Chou

    : du latin “caulis” qui signifie tige d’une plante. Le chou pousse spontanément sur les côtes normandes et anglaises. La variété sauvage atteint de 0,80 m à 1 m.

    Laitue

    : dérivé du lactuca et du latin lac, lactis qui désigne du lait. Cette salade renferme du latex. L’introduction des laitues dans la région remonte à l’époque romaine.

    Poireau

    : antérieurement “porreau” du latin porrum. Ce mot a probablement été transformé sous l’influence de poire. Le Moyen-Age a fait grand cas du poireau; la porée, soupe aux poireaux et aux herbes.

    Radis

    : le mot latin radix (racine), par l’italien radice est devenu le mot radis.

    Scarole

    : dérivé du latin populaire “escariola” issu du latin escarius qui veut dire propre à manger et d’esca qui signifie nourriture

     


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