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LA GRONDE ET LE BIEZ
La Gronde parfois appellée “Gronde Rau” (forme dialectale de ru) prend sa source à Banneville La Campagne. Elle arrose ensuite Démouville, Giberville, serpente à travers Mondeville et se jette dans l’Orne à Clopée. La particularité de ce cours d’eau est qu’il change de dénomination à quelques centaines de mètres de son embouchure. Il devient, en effet, le Biez dans le parc du même nom. La Gronde reçoit les eaux de deux sources. La première se situe Chemin du Marais à Giberville au niveau du lavoir. Son débit est d’environ 864 000 litres par jour*. La seconde se trouve dans l’enceinte du château de Valleuil qui abrite aujourd’hui l’établissement central de matériel de mobilisation de service des armées. Cette source a un débit sept fois plus important que celle dite du lavoir de Giberville. Ses eaux sortent à une température de 13° C, été comme hiver. Une partie de celles-ci est pompée pour chauffer les locaux de l’établissement militaire.
ETYMO
La Gronde : de gronder qui vient du vieux français grondre (latin grundire) qui signifie faire entendre un bruit sourd et prolongé. Il est à noter que la zone en bordure du Chemin du Marais à Giberville s’appelle le Marais Grondin et qu’un cours d’eau du Bessin a la même dénomination. Celui-ci prend sa source à Magny en Bessin passe à Ryes et se jette à la mer à proximité d’Asnelles.
Le Biez : Quelques anciens mondevillais l’appellent encore le Bieu**, mot normand qui signifie ruisseau, canal. Biez est une déformation du mot français bief qui vient du gaulois bedu (canal, fossé). En bas-breton, béz veut dire fossé.
* Estimation faite par des élèves de l’école Pasteur (Classe de Mr Hervé Bellanger)
** Henri MOISY. Dictionnaire de patois normand. 1969. (1ère édition en 1887. Caen). Slatkine Reprints. Genéve.
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EDITIONS CHARLES CORLET. 1981.
UN VILLAGE DU BOCAGE : St DENIS DE MERE
L'ECHO DE LA SUISSE NORMANDE. 1986.
CLECY, CAPITALE DE LA SUISSE NORMANDE
EDITIONS CHARLES CORLET. 1988.
BALADES EN CALVAD'ORNE. (français/anglais)
L'ORNE COMBATTANTE. 1993-94.
VELODRAME
DERAILLEURS DERNIERES. DECEMBRE 1995. CAEN.
MONDEVILLE : LE QUARTIER CHARLOTTE CORDAY AU FIL DU TEMPS
EDITIONS LA PLANCHE A L’ANE. 1995. REEDITION EN 1999.
LE PERE NOEL ET LE LOUP. (conte)
OUEST-FRANCE. 24/12/96.
SUR LES TRACES DE TES ANCETRES
EDITIONS LA PLANCHE A L'ANE. T1 : 1995. T2 : 1997.
LE CYCLACTEUR
VELOCITE. N°43. SEPTEMBRE 1997. STRASBOURG.
CAEN : PROMENADE A LA PIERRE HEUZE
CO-AUTEUR. EDITIONS LA PIERRE QUI CHANTE. 1998.
MONDEVILLE SOUS LES COUVERTURES
EDITIONS LA PLANCHE A L'ANE. 1999.
HISTORIQUE DE MONDEVILLE
BULLETIN MUNICIPAL. DECEMBRE 1999. N°71.
EN FLANANT A CAHAN
EDITIONS LA PLANCHE A L’ANE. 2000
LE QUARTIER CH.CORDAY AU FIL DU TEMPS
BULLETINS MUNICIPAUX. OCTOBRE 2001. N°74 et DECEMBRE 2001. N°75.
SITES WEB :
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http://monsite.orange.fr/ponterembourg
MONDEVILLE / MEMOIRES DU QUARTIER CH. CORDAY
http://monsite.orange.fr/histoire-ch.corday
CAHAN, UN VILLAGE DU BOCAGE NORMAND
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1217
: Charte scellée de Roger dAmondeville : donation faite à lAbbaye de Fécamp par Alexandre, fils de Culard et Thomas Viari de vin deux parts de deux acres de pray sis à Mondeville.1599
: Edit du roi Henri IV pour le dessèchement des marais1718 :
Séparation de Sainte Paix et de Mondeville1786-92
: Méandres de lOrne supprimés de Caen à Clopée (2 km).1843
: Pétition à propos de lenvassement du Biez. Selon les pétitionnaires celui-ci est à lorigine des inondations. Un curage régulier est demandé.1850
: Construction de laqueduc de Claquet (marais de Claquet). Il est construit de moellons et de pierres de tailleet sa longueur est de 5m. Construction dun ponceau près du bac de Mondeville.Découverte de deux embarcadères situé le long de la vieille rivière datant du XVème siècle.
1851
: Empierrement sur le chemin dit Chaussée du Grand Marais de lEglise. Ce chemin partait de la Goublonnière.1856
: Construction dun pont sur le chemin vicinal dit de lEglise.1857
: Le Conseil de Préfecture partage la prairie en 64 lots remboursables en 4 ans.1872
: Construction du lavoir de Giberville.1910
: Inondations mémorables.1913
: Dessèchement du marais. 67 propriétaires.1926
: Inondations (plus dun mètre deau).1937
: Dessèchement du marais. 62 propriétaires.1947
: Inondations (quartier des Roches)1974
: Construction du périphèrique1975
: La municipalité achète la plupart des parcelles maraichères situées dans le marais.1980-83
: Aménagement du parc du Biez.Déviation du Biez.
Démolition du stand de tir au Bois de la Cartouche et aménagement de ce bosquet.
Aménagement de la Gronde au niveau de la rue Brière.
1993
: Aménagement de jardins-ouvriers en lisière du Bois Claquet. Construction dune douzaine dabris de jardin.1990
: Inondations.1995
: Il ne reste que deux familles de maraîchers. inondations.2000
: Construction de serres municipales2003
: Les canaux sont presque à sec. Record de chaleur depuis 1952.2004
: Il ne reste plus quun maraîcher.2006: Construction de cabanons (secteur rue des Roches)
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De la multitude des tâches à accomplir dans un jardin : bêchage, arrosage, ratissage, binage, sarclage... est né un nombre impressionnant dinstruments. Les principaux outils que sont la bêche, la pelle, la pioche et la houe seront directement empruntés à léquipement des sapeurs des légions romaines. Cest à partir du XVIème siècle et avec le début des grandes découvertes et des échanges commerciaux que les outils de jardins vont connaître un essor considérable *
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* LA NORMANDIE DES JARDINS. Marie Le GOZIOU. 1999. EDITIONS OUEST-FRANCE. RENNES.
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Bêche
: Vient du latin populaire bissa dérivé de bis deux fois.( houe à double pointe). Attesté en Basse-Normandie, ce terme perpétue lancien français lochet, diminutif de loche, louche cuillère à long manche puis bêche. En français standard les mots bêche et pelle désignent deux outils différents. En Basse-Normandie, on appelle loutil à fendre et à retourner la terre, un louchet et loutil à pelleter, à ramasser, une pelle.Bette
: betterave en normand.Grade
: groseille à grappes en normand.Houette
: petite houe, binette en normand.jardin
: radical nordique garth signifiant clôture, carré de terre ou parcelle de terre. Longtemps, la prononciation a été jardrin. En normand, ce mot se traduit par courtil (du latin cohortilis =enclos comprenant cour et jardin).Jardin-ouvrier
: est une parcelle de terre mise à la disposition dun foyer par une association, une municipalité ou une entreprise. Aujourdhui, on utilise plutôt le terme jardin familial.Légume
: vient du mot latin legumen qui désigne toute graine comestible poussant dans une gousse et qui se cuisine en bouillies ou en purées. Legumen est, en outre, dérivé du verbe lego qui signifie cueillir, ramasser et enlever en sélectionnant.Légumier
: en normand, un jardin-potagerPois-roulot
: en normand, des petits pois. Roulot est une caractéristique. En effet, ils peuvent rouler.Planche
: au potager, une planche désigne depuis le Moyen-Age, une portion de terre cultivée, en général plus longue que large qui permet dentretenir facilement les plantes potagères. La planche de culture peut se trouver au niveau du sol ou légèrement surélevée.Porette
: semis de poireauxUn jardin-potager
: potager vient de potage. Il signifie à lorigine légume pour le pot. Intimement lié à la cuisine, le jardin-potager est un lieu où sont cultivés des légumes qui mijoteront dans un pot. Au Moyen-Age, un potager désignait un cuisinier spécialisé dans la préparation des potages.
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