• En 2000 de nouvelles serres municipales ont été construites dans le périmètre du marais en bordure du Biez. Elles ont remplacé d’anciennes serres situées rue Chapron. L’édification de cet atelier ne fut pas sans difficulté. En effet, il est construit dans une zone inondable sur neuf mètres de tourbe*. Ce nouvel équipement comprend deux chapelles de verre de 500 mètres carrés, d’un hall de production et des locaux nécessaires au personnel. Trente personnes travaillent aux espaces verts. Elles sont chargées par équipe de quatre d’un secteur : quartier, zone industrielle, parc, serres...

     

     

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    La tourbe est une substance légèrement spongieuse généralement noirâtre formée par l’accumulation de matières végétales ou herbacées qui meurent successivement et dont les débris s’altèrent et se carbonisent dans l’eau.


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  • ETYMO :

    Carotte

    : du latin carota. La carotte cultivée tire son origine de la carotte sauvage. Elle conservera son aspect primitif , racine longue fine et jaune jusqu’au XVIIème siècle. Les hollandais ont, en effet, créé une variété de couleur orange qui s’est imposée sur le marché à partir de cette date. Sa culture ne s’est néanmoins intensifiée qu’à partir du Premier Empire.

    Chou

    : du latin “caulis” qui signifie tige d’une plante. Le chou pousse spontanément sur les côtes normandes et anglaises. La variété sauvage atteint de 0,80 m à 1 m.

    Laitue

    : dérivé du lactuca et du latin lac, lactis qui désigne du lait. Cette salade renferme du latex. L’introduction des laitues dans la région remonte à l’époque romaine.

    Poireau

    : antérieurement “porreau” du latin porrum. Ce mot a probablement été transformé sous l’influence de poire. Le Moyen-Age a fait grand cas du poireau; la porée, soupe aux poireaux et aux herbes.

    Radis

    : le mot latin radix (racine), par l’italien radice est devenu le mot radis.

    Scarole

    : dérivé du latin populaire “escariola” issu du latin escarius qui veut dire propre à manger et d’esca qui signifie nourriture

     


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  • Les eaux poursuivent leur montée

    Mondeville doit toujours faire face à la montée des eaux. Certains habitants de la rue des Roches sont partis mardis matin, leurs maisons étant inondées. Dans le bas de la Côte de Clopée, une pompe des services techniques essaie tant bien que mal d’éviter le pire.

    ...D’abord les jardins des Roches furent inondés mais avec la météo peut clémente, la rue du même nom connaît à son tour le même sort. A proximité de l’église N.D des Près, des habitants sont partis.

    OUEST -FRANCE. Jeudi 30 décembre 1999. Article rédigé par B. Gautier.


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  • A Mondeville, les inondations dues aux crues de l’Orne, du Biez et à la montée du niveau de la nappe phréatique est un problème récurrent.

    Ci-dessous un extrait d’un courrier envoyé par sept maraîchers au maire de l’époque pour l’informer des conséquences des inondations de l’hiver 1878/79 sur leurs activités.

     

     

    Février 1879 à Mondeville

    Monsieur Le Maire,

     

    ...La totalité des terrains submergés est de 25 ha et que les dégats s’élevant à 200F par ha; que ces terrains sont exploités par plus de 100 maraîchers...

    ...Il y a 12 ha (Cours Montalivet, Clopée et la Chaussée du Bas) et 4 ha (marais dits de Claquet et de l’Eglise) qui sont inondés depuis plus de quatre mois...

                                                                           Doc mairie

     

     

     

     

    Mondeville n’est pas épargnée : rues inondées, maisons évacuées.

     

    Mondeville n’est pas été épargnée par les inondations. Voies de circulation, sortie du périphérique sur le cours Montalivet sont fermées. Des habitants ont été obligés d’évacuer leur logement.

    La cote de la crue de l’Orne a dépassé les deux dernières (1990 et 1993),

    le niveau est proche de 1974.

    ...C’est maintenant le coeur de la ville qui est touché, les rues des Roches, Croisat et Calmette sont coupées. De même, le secteur du Bois Claquet a été touché. Si dans un premier temps, l’action des portes à flots situées à l’embouchure du Biez s’est montrée efficace, la conjonction des phénomènes de marée, de ruissellement et de pluies ont rendu la situation beaucoup précaire...

    OUEST-FRANCE. 31/01/95. Article rédigé par B. Gautier.

     


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  • Ces marais viennent aussi d’être desséchés par des moyens très simples, et si la dépense par hectare est ici plus grande, cela tient à ce que la surface est moins considérable. Quartorze hectares ont été assainis pour mille francs, ce qui donne 70 fr par hectare. La plus-value est considérable. Si nous croyons l’un des propriétaires, il ne donnerait pas aujourd’hui pour 3 fr la perche son jardin qu’il louait 0 fr 25c avant les travaux. En d’autres termes, il estimerait maintenant à raison de 28,000 fr l’hectare ce qui valait 2,400 fr il y a quelques jours. Cette appréciation d’un intéressé est peut-être exagérée et, cependant, à Péronne, les terrains de même nature que ceux de Mondeville étaient vendus de 24 à 25,000 fr. Or, à la porte de Caen, près de la gare d’un chemin de fer, on conçoit très bien que des terrains cultivés en jardinage doivent prendre une grande valeur.

    Les travaux ont consisté à fermer les communications existant entre la rivière et les fossés de rive gauche, à curer et déboucher ceux-ci pour permettre de porter leurs eaux à la vanne de Mondeville, à égoutter les terrains de la rive gauche au moyen d’un tuyau passant sous la rivière.

     

     

    RAPPORT DE L’INGENIEUR EN CHEF OLIVIER A Mr Le PREFET SUR LA SITUATION DU SERVICE HYDRAULIQUE. Fait le 9 août 1861 et publié en 1862 dans l’ANNUAIRE DU CALVADOS.


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